Sylvio Gualda | |
Sylvio Gualda est un des musiciens les plus actifs dans le domaine de la création musicale depuis les années 1960, ayant eu le souci d’élargir les possibilités de la percussion et de former de nombreux jeunes professionnels. Nommé en 1968 premier timbalier solo de l’Orchestre de l’Opéra de Paris, il crée, sur scène, le ballet Zyklus de Karlheinz Stockhausen. Il sera également à l’origine d’œuvres nouvelles, signées notamment Marius Constant, André Jolivet, Nguyen Thien Dao, François-Bernard Mâche ; quant à sa collaboration avec Iannis Xenakis, elle s’inscrit dans une longue aventure depuis la fameuse création de Psappha, à Londres en 1976, puis à Paris, au Palais Garnier, l’année suivante. Dès 1973, Sylvio Gualda avait été, à Radio France, l’acteur majeur de ce que l’on peut considérer comme le premier récital de percussion de l’histoire de la musique. Dès 1970, Sylvio Gualda s’est associé à Jean-Pierre Drouet, Katia et Marielle Labèque pour des créations de Berio et de Marius Constant, et à l’occasion de nombreuses exécutions et de l’enregistrement de la Sonate pour deux pianos et percussion de Béla Bartók. |
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Il a formé également un duo avec la claveciniste Elisabeth Chojnacka, duo qui crée, en 1981, Komboï de Xenakis. Sylvio Gualda mène aussi une carrière de chef d’orchestre, particulièrement développée ces dernières années, en se consacrant là encore à la création – activité marquée par plusieurs collaborations avec Rolf Liebermann et, en 1994, par la création mondiale de l’oratorio de Nguyen Thien Dao, Les Enfants d’Izieu, à la tête de l’Orchestre Philharmonique de Radio France. Parallèlement à sa double carrière de percussionniste, (qui le mène en Chine, premier percussionniste occidental invité en 1981), et de chef, Sylvio Gualda se consacre à la pédagogie, accueillant de nombreux étudiants de tous continents dans sa classe au Conservatoire de Versailles, mais aussi invité régulier au Centre Acanthes. C’est dans ce dernier cadre que s’est développée l’activité du célèbre groupe des Pléïades. Et c’est également à Acanthes que Sylvio Gualda a participé, en qualité de chef, aux ateliers de composition, avec le concours de l’Orchestre Lyrique d’Avignon-Provence, puis de l’Orchestre National de Lorraine. |